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un renégat
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24 septembre 2009

Sur la route de Copenhague

Logo_Le_Ren_gatCopenhague 2009

15e réunion des 191 pays ayant ratifié la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique, du 7 au 18 décembre 2009. Nous y serons bientôt.

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Tout début à une fin, ce cycle immuable, jusque là jamais contesté...

Mais une fin peut être prématurée. Regardez l’homme qui né, grandit et meurt. Combien d’humains meurent avant l’âge, l’âge de la mort, celle de la fin normale du cycle. Souvent, un certain nombre de facteurs concordants agissent et mettent prématurement fin à une vie qui pouvait pourtant continuer encore longtemps, juqu’à la fin de son cycle. Je rêve de ce monde où l’homme serait capable de maîtriser tous ces facteurs. Ce jour ou nous metttrons fin au « au mauvais endroit au mauvais moment ». Des enfants nés avec des maladies génétiques à l’escargot qui termine son cycle prématurement sous les rangers d’un randonneur maladroit. Ce jour où l’humanité mettra fin à ses maladresses, où la vie redeviendra comme cette vielle montre suisse, simple mais ponctuelle. Oui la vie l'a sûrement déjà été.

Un cycle a cela de génial qu’il prend toujours les mêmes chemins à des intervalles réguliers. Et il reste génial, tout ordonné, naturellement régulier. « Fait pour », comme la rotule à la face antérieure du genou, comme l’équilibre entre les naissances et les décès, comme l’écosystéme. Juqu’au jour où des facteurs concordants viendront s’immiscer dans l’ordre naturelle du cycle. De la météorite qui s’abat sur la terre en dévastant tout sur son passage à la main innocente d’une gentile jeune fille cueillant une pauvre rose rouge.

Chaque cause à un effet, les fumeurs ne se rendent pas compte de l’accumulation de millièmes de seconde de vie perdue à chaque cigarette fumée, en fait, l’humanité ne se rend pas compte de l’ampleur des actes qu’elle pose. Des actes dont les conséquences à long terme peuvent conduire à la mort prématurée, avant la fin du cycle. On sait que l’abus de tabac tue, mais chaque mort dû au tabagisme est une mort nouvelle. Une mort unique dû à des facteurs concordants avec les mefaits des constituants de la cigarette. On peut prévoir l’impact de la main de l’homme sur notre vie, sur les vies sur terre, mais on ne se rend même pas compte de l’ampleur que cela pourrait avoir.

Un cycle est perturbé, il l’est malheureusement à jamais. Cela était peut être fatalement prévu.Dieu existe alors et Adam et Eve ne sont pas du passé mais du présent. Le fruit défendu, cette pomme de trop enlevée à l'arbre, nous sommes entrain de tout faire pour la cueillir. Nous mettrons fin à notre monde nous même ! Le paradis est sur terre et l'enfer aussi, nous nous y conduisons lentement mais sûrement.

Il se prépare je ne sais encore quelle nouvelle réunion des « grands » de ce monde pour parler de réduction de gaz à effet de serre et de dérèglement climatique. Le président Obama en partance pour cette énième rencontre discourt ceci : « And yet, we can reverse it. John F. Kennedy once observed that "Our problems are man-made, therefore they may be solved by man." Nous pouvons toujours essayer. De toutes les façons nous ne pouvons pas ne pas avoir d’impact sur la terre. Mais si seulement nous faisions en sorte de n’avoir que des impacts naturels (écologiques) tout irait pour le mieux. Parce que nous faisons partie intégrante de cet écosystéme nous sommes donc prévus. Notre intelligence, ce plus que nous avons sur l’ours polaire, c’est Lui qui nous rend si souvent moins naturel et pourtant c’est Lui qui devrait nous rendre tout le temps bien naturel. L’homme, parce qu’il est le plus évolué des êtres vivants se voit confier un devoir, celui non pas de « reverse » ces erreurs comme le veut Obama mais celui de ne pas en faire. Ou du moins malgré son intelligence de ne plus avoir d’instinct. En arriver à sentir la tempête et à rester découvert.
L’humanisme n’est interessant, à mon umble avis, que s’il prend l’homme pour ce responsable des êtres vivants et non cet être supérieur qui fait ce qu’il veut du reste de la vie.

Et pourtant nous n’acceptons pas que des vautours nous bouffent avant notre mort. Seulement, quand nos cœurs ne battent plus, nous nous laissons aller, laissons les vers de terre faire leur noble boulot. Pourquoi voulons-nous alors arracher un rôle dans l’écosystéme que nous n’avons pas. Ne nous trompons pas et affrontons notre vrai rôle. Sans élevage intensif il n’y aurait jamais assez de chair à bouffer pour les humains, l’intelligence humaine servirait donc à créer pour survivre. Attention, l’intelligence est plus noble que ça. La bombe ou l’énergie atomique ne sont pas de vraies prouesses. Ce dont l’homme pourrait être fièr c’est de savoir se nourrir, savoir vivre, sans masacrer, détruire, mettre en danger, tuer, ravager, défigurer, dénaturer ...
Notre intelligence mérite mieux que des réponses trop rapides données à nos plus grandes questions dans un monde tristement capitaliste. Besoins d’énergie fiable à moindre coup ? Le tout nucléaire. Manger ? Engraisser des animaux puis les menner à l’abatoire.

Oui nous n’arrêtons pas d’évoluer. Nos erreurs ? "Yes we can « reverse it.»" Mais employons nous plutôt à ne plus en faire, des erreurs. Il ne s'agit pas de réintroduire le loup après l'avoir exterminé de son millieu naturel, il s'agit de savoir vivre avec lui, oui nous le pouvons, nous sommes allés sur la lune non ?

C’est à peine si nous n’avons pas honte de nos encêtres anthropophages, je ne voudrais pas que notre descendance ait honte de nous, si seulement nous lui laissons, à cette descendance, un monde vivable et donc la possibilité de continuer à évoluer pour la survie des être vivants.

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