Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

un renégat

Newsletter
4 juillet 2010

Il avait donc raison, c'est loin d'être si simple

d_v_dur_gandhi« Vivons simplement pour que d'autres puissent simplement vivre. » Ce cher Gandhi était bien en avance sur son monde. Il avait, à mon avis, résumé le développement durable dans toute sa globalité et avant tout le monde. Comment arriver à une croissance (puisqu’il faut bien se développer) tout en prenant en compte les aspects environnementaux et sociaux (puisque de la santé de ces domaines dépend la survie de ce monde) ? Comment ? L’avenir de la planète en dépend ! Sûrement en vivant le plus simplement possible pour atteindre le brahmacharya comme Gandhi le désirait.

 

Je suis d’avis que, comme Gandhi, chacun a sa pierre à poser pour construire ce monde durable, ce monde qu'il faudrait à la fois vivable, viable et équitable. Tout le monde a sa partition à jouer et le rôle et même le devoir de l’information n’est plus à démontrer. Ce qui est sûr c’est qu’on a, en général, peur de ce que l'on ne connait pas. L’inconnu est sûrement la plus grande cr ainte obsessionnelle  de notre civilisation. Cette ignorance, décalage entre une réalité démontrée et un voile de perceptions, est à l’origine de tant de réticences et de passions.

L’information pourrait donc lever le voile, ouvrir les yeux à chaque être humain de cette planète. Bien sûr faudrait-il que ces braves gens trouvent un quelconque intérêt à rendre soutenable la vie sur terre. En estimant qu'un intérêt connexe - la survie de l'humanité - est très largement ancré de manière sociale, religieuse ou même culturelle, l’information pourrait maintenant agir pour montrer la voie, pour motiver et sans cesse rappeler à l’ordre les brebis galeuses.

 

J’ai tout de même une petite impression. J’ai le sentiment que depuis le rapport Brundtland de 1987, ce concept, le développement durable, a lui-même du mal à croitre de manière soutenable. Le développement durable est entré dans le spectre de l’effet de mode il me semble. Il est devenu très bien vu de rappeler ce concept dans une allocution publique. Souvent en omettant l’aspect social, d’autre fois celui environnemental, parfois même les deux ! La communication institutionnelle a, quant à elle, par exemple, vite fait de se mettre au diapason. Les portails institutionnels accordent désormais une large page à tout un discours sur la responsabilité sociale d’entreprise. Maintenant on a même vite fait d’adopter le newlook qui préfère parler de responsabilité sociétale d’entreprise, un dernier lifting apporté à ce concept. Et puis on va dans tous les sens.

 

A première vu, ça y est, le développement durable est adopté, le monde entier est dessus. Pourtant, je n’y vois, moi, pas plus qu’un brouhaha. En 2000 est en plus venu  s’y ajouter les OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement). Un petit tour sur internet m’apprend qu’il s’agit en fait de huit objectifs généraux que les états membres de l’ONU ont convenu d’atteindre en 15 ans. Le septième objectif veut assurer un environnement humain durable. C'est bien ce que j'ai lu : "environnement HUMAIN durable". Et depuis, les OMD ont , eux aussi, eu une place de choix aux côtés du développement durable dans les discours de bonne volonté. Et le brouhaha qui se poursuit alors qu’on est en 2010.

 

Si vraiment le développement durable est un concept auquel le monde entier croit sincèrement, alors, adoptons-le, tous, sans exception, maintenant ! Et pourtant j’en arrive à donner plus de crédit aux Etats Unis d’Amérique qui refusent de ratifier le protocole de kyoto qu’aux autres états qui, après la troisième conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, ont vite fait de ratifier ce protocole sans, par la suite, en prendre compte de quelques manière que ce soit.

 

Il faut donc que l’information arrive à jouer son rôle au près de l’opinion publique. Il se pose aujourd’hui un tas de questions. Bien entendu pour informer il faut déjà en savoir plus que son public ce qui, il me semble, est rarement le cas, en tous les cas pour ce qui est du Sénégal. Il faut aussi que l’émetteur soit dans les conditions naturelles de température et de pression pour que le message soit bien transmis. C’est également rarement le cas. Il faut enfin et surtout que l’émetteur soit lui-même déjà convaincu de la véracité de l’information qu’il doit transmettre. Cela est tout aussi rarement le cas. Quand un journaliste rabâche à tout vat que les ordures ménagères sont un gros problème qui ralenti la course vers le développement durable et que c’est ce même journaliste qui est le premier à jeter dans la rue tous ses déchets, je me dis qu’il y a problème. C’est comme l’Imam qui vit tout le contraire de ses sermons. C’est devenu légion me dira t-on. J’aimerai tant un retour à l’information vécue.

 

PS : Le développement durable, ce ne sont pas que les énergies renouvelables. Je veux dire qu’il faut qu’on arrête d’en faire une déclinaison de ce qui intéresse immédiatement les humains dans notre société de consommation. Oui l’énergie solaire c’est du développement durable, mais quand il s’agit de plaques photovoltaïques fabriquées dans un pays pauvre par des enfants qu’on exploite, là ce n’est plus le développement durable. Oui les sacs biodégradables c'est très bien mais quand c'est pour emballer du thon rouge menacé par la surpêche, là ce n'est plus du développement durable. Aussi faut-il préciser que le développement durable veut une survie soutenable de la planète et non juste des êtres humains. Même l'extermination des mouches que tout le monde déteste pourrait être un danger pour la planète toute entière. Il ne s'agit guère du développement durable de l'humanité mais il s'agit du développement durable de la planète. Bon, si l'on considère que du développement durable de l'humanité dépend le développement durable de tout le reste de l'écosystème, cela devrait aller de soi qu'en voulant se protéger, une partie de l'humanité devrait prendre en compte le reste des humains ainsi que la faune et la flore. Mais, notre civilisation l'a t-elle vraiment comprit ainsi ?

Publicité
17 mai 2010

Et si on apprenait à savoir nous aimer ?

lutte_contre_homophobieJournée mondiale de lutte contre l’homophobie. C’est quelqu’un qui m’a dit, avec une voix hésitante, que l’homophobie c’est la peur des homosexuels. Une chose est sûr, certains ont visiblement peur parce qu’ils ne savent pas. Si cette journée devait servir à quelque chose ce serait bien d’au moins faire savoir afin de lever ce que je considère avec beaucoup d’indulgence comme des peurs souvent nées de pures conjectures. Mais l’initiative de cette journée, me semble t-il, ne vient pas d’Afrique, le continent noir, berceau de l’humanité dit-on. Un continent qui n’a pas toujours une place de choix au rendez vous de l’universalité alors il boude très souvent. Il revendique l’égalité mais n’hésite pas à s’ériger premier quand l’histoire ou le présent le lui permettent. Il se rebiffe et quand il est intellectuel il veut souvent forcement penser autrement que son voisin américain ou encore européen parce que justement on lui rappel si souvent qu’il est différent – même si je ne suis guère  d’avis qu’il soit vraiment différent –

 

 

 

Je n’ai par ailleurs rien contre l’esprit critique. Je suis pour l’analyse profonde de tout. Mais qui dit analyse dit tentative de compréhension, dit étude et dit donc stop à la conjecture. Il nous faut donc étudier ne serait ce qu’un tout petit peu avant de porter un jugement.

 

Parce que c’est quelqu’un qui m’a dit que ce n’est pas parce que de plus en plus dans le monde la tendance est à la lutte contre l’homophobie que nous devons nous y mettre nous aussi. Cela est sûrement vrai. (Je suis d’ailleurs d’avis qu’avant de s’y mettre ou de ne pas s’y mettre il faudrait savoir pourquoi on devrait ou ne devrait-on donc pas. La question du pourquoi, celle déterminant la curiosité et celle à l’origine de tant d’inventions.) Mais d’abord j’avoue que j’ai du mal à distinguer qui est « ils » et qui est « nous ». Mais, soit, si certain savent faire la différence bien que nous soyons tous égaux. Ensuite le fait est que partout ou on lutte contre l’homophobie il me semble qu’on se base sur une chose en générale : un besoin de respect des libertés individuelles. Je refuse toutefois de m’épancher sur l’importance du respect des droits de l’homme. Je trouve que ce serait une torture de vous obliger à lire ce que vous ne sauriez ignorer. Aussi, pourquoi décrit-on la démocratie comme l’un des régimes politique les meilleurs ? Sûrement, je présume, parce qu’il donne les pouvoirs au peuple. Laissant à la majorité absolue le choix tout en n’oubliant pas l’existence des minorités dans la vie de tous les jours. Et enfin, j’estime qu’il y a des choses qui sont universelles. Tout ce qui touche à l’être humain et à son intégrité physique en fait partie. C’est sûrement pour cela qu’on ne réfléchie pas avant de suivre la tendance mondiale à la lutte contre la torture ou la condamnation des pires formes d’esclavage.

 

Mais c’est quelqu’un qui m’a dit que les lois sociales sont différentes. Les lois sociales pour éviter de dire les normes sociales. Les lois sociales sont peut être différentes à travers le monde. Moi je suis tenté de penser qu’elles sont en fait identiques. Qu’en pensez-vous ? Et si l’on réfléchissait sur cette supposition (pour ne pas dire conjecture) ? Parce que qu’on me parle de lois sociales différentes qui feraient que le nord accepte mieux les personnes d’orientations sexuelles autres qu’hétérosexuelle que le sud ne saurait le faire. On me parle bien de ce nord où aujourd’hui encore malgré toutes les avancées notées il y a toujours tant d’homophobie. On me parle bien de ce nord où dans l’une de ses « influentes » bourgades quand on est homosexuel dans l’armée on a encore intérêt à ne surtout pas le dire. On me parle bien de ce nord de qui on  a hérité de lois du code pénal qu’on brandit aujourd’hui fièrement du haut de notre cinquantenaire d’indépendance à l’encontre des ces personnes d’orientations sexuelle autres qu’hétérosexuelle. Et puis ce nord en fait, il lutte contre l’homophobie c’est sûrement parce qu'homophobie il y a. Car des humains comme il y en a partout sur cette terre en arrive à haïr d’autres humains parce qu’ils sont différents – bien que je suis encore tenté de penser qu’ils ne sont en fait pas du tout différents –

 

C’est quelqu’un qui persiste pourtant à me dire que là-bas, là où visiblement tout le sens « naturel » de l’humanité est en perdition (là-bas que visiblement presque toute l’Afrique veut pourtant envahir), que là-bas donc, il y a des lobbys qui agissent dans l’ombre. Sûrement d’importantes organisations criminelles du type al qaïda. J’ai compris « lobby » comme groupe de pression car j’estime que ce substantif est très inapproprié pour décrire tous ces jeunes hommes gays et toutes ces jeunes femmes gays qui depuis les années 60 se battent pour avoir le droit d’exister. Parce que j’estime que ce substantif est également très inapproprié pour définir ce jeune garçon qui vient de mettre fin à ses jours parce qu’il ne comprenait rien à ce qui lui arrive ou cet autre jeune garçon qui va faire semblant d’exister toute sa vie par ce qu’il aura « choisi de ne pas choisir ». Ce mot « lobby » peut tout aussi décrire des groupes de pression, tapis dans l’ombre qui obligent les états à légiférer en faveur de certaines minorités. Oui, et il parait aussi qu’il y a des hommes vert sur mars et que bientôt ils vont descendre envahir notre civilisation. Ces groupes de pression y (en occident) seraient donc bien plus forts que l’église catholique qui n’arrive toujours pas à faire interdire le préservatif. Des groupes de pressions si forts qu’ils ont encore beaucoup de mal à faire évoluer la loi pour que les couples homosexuels puissent être au même pied d’égalité que les couples hétérosexuel. Et puis s’il y a vraiment des lobbys qui font évoluer le monde dans le sens de plus de respect réciproque je ne vois pas où se trouve le problème. Si ces groupes de pression sont dangereux c’est qu’ils changent les choses de manière dangereuse et donc on supposera que le respect de choix libre de l’orientation sexuel à une personne serait un danger. J’ose estimer qu’il n’y a pas un besoin de prouver qu’il n’y a aucun danger mais si certain pense le contraire ils n’ont qu’à le prouver !

 

C’est quelqu’un qui m’a dit que de toutes les façons les minorités ne peuvent pas espérer jouir des mêmes droits. Et tout de suite je pense à l’autre qui rappel qu’en fait tout le monde est une minorité dans un domaine ou un autre. Et que ne pas prendre en compte les minorités n’est pas gênant que sur le plan de l’orientation sexuelle. Parce que le fier nègre minoritaire dans la ville d’Italie où il s’est expatrié pour avoir de quoi, il est toujours content du travail des lobbys puissants qui lui permet de faire sa mouride-pride bien qu’il soit minoritaire.

 

C’est quelqu’un qui m’a enfin dit que l’homosexualité c’est simple, c’est le nom d’une maladie due à un manque de testostérone. Bon, je n’oserais vraiment pas me mettre devant Gareth Thomas, ce joueur de rugby anglais qui a récemment révélé son homosexualité et oser lui dire, en face, que je doute de la suffisance de son taux de testostérone… Pas qu'il risquerait de me frapper mais qu'il risquerait bien de me prouver le contraire, et comment ?!

 

 

 

Allez, aimez vous les uns les autres et vivez donc en paix. Chacun est libre de ne pas accepter mais personne n’a le droit d’éliminer. Il aura fallu à l'Afrique du Sud tout un apartheid pour comprendre les dangers de la ségrégation, de la culture de la haine et l'ignorance des minorités. Il aura fallu à l'Afrique du sud tout un apartheid pour aujourd'hui être le seul état africain à autoriser l'union légale entre personnes de mêmes sexes. Il aura fallu à l'Afrique du Sud tout un apartheid pour en 2010 être le premier état africain à organiser la coupe du monde de football. J'espère que le reste du monde n'est pas tenu de passer par le même chemin pour apprendre à s'aimer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17 mai 2010

Aujourd’hui mon fils au CP commence à comprendre

Aujourd’hui mon fils au CP commence à comprendre l’arithmétique. Un zéro à côté de 1000 fait dix mille. Il m’a rajouté plein de zéros au feutre noir sur les billets de 10 000 dans mon porte monnaie. « Papa maintenant tu ne vas plus pouvoir me refuser la psp ! »

16 mai 2010

Aujourd'hui, enfin demain, journée mondiale de

gareth_thomasAujourd'hui, enfin demain, journée mondiale de lutte contre l'homophobie. Quelqu'un m'a dit que l'homosexualité c'est simple. C'est une maladie causée par un manque de testostérone. Bon, je n'oserais vraiment pas me planter devant Gareth Thomas, ce joueur de rugby anglais qui a récemment révélé son homosexualité et oser lui affirmer, en face, que je doute de la suffisance de son taux de testostérone. Pas qu'il risquerait de me frapper mais qu'il risquerait bien de me prouver le contraire, et comment ?!

15 mai 2010

Aujourd'hui j'ai dit à ma pharmacienne :

flacon_marlboroAujourd'hui j'ai dit à ma pharmacienne : "Bonjour, je voudrais un flacon de Marlboro lights ?" Ce a quoi elle a répondu : "Et ce serait pour soigner quoi ?" Bien sûr j'ai eu le toupet de rétorquer : "Bah vous savez bien ... c'est parfait pour traiter les troubles de la sécrétion bronchique, la toux grasse quoi !" Elle a sourit et elle m'a dit : "Votre toux grasse monsieur, ce ne serait pas dû au tabagisme par hasard ?" Je lui ai répondu : "Oui sûrement le tabagisme passif, il parait que c'est encore plus nocif ! ... Alors vous avez un grand flacon de Mucomyst ou pas ?"

Publicité
14 mai 2010

Aujourd'hui en traversant sur les clous un rap's

passage_20pieton1Aujourd'hui en traversant sur les clous un rap's (pittoresque transport en commun) s'est arrêté pour me laisser traverser. J'ai crié au miracle et je me suis retourné pour lui dire merci. C'est à ce moment que j'ai vu le chauffeur descendre. Le car était en fait tombé en panne !

13 mai 2010

Aujourd'hui, Sandaga. Je presse le pas dans une

Aujourd'hui, Sandaga. Je presse le pas dans une foule compact beaucoup moins pressée que moi. Difficile de me faufiler donc j'emploie la technique de la marche sur orbite : balancement de bras au gré des rotations du bassin. Balancement de bras jusqu'à ce que ma main se retrouve dans la poche d'un monsieur à très très très grand boubou. Il a emprisonné ma main en saisissant le contenu de sa poche et il a crié au voleur !

12 mai 2010

Aujourd'hui ma tumultueuse ligne 8. Au moment

bus_bordel_Fallou_Fall_Gag_3Aujourd'hui ma tumultueuse ligne 8. Au moment d'acheter le ticket je sors ma dernière pièce de 200 francs que je passe au receveur. Pendant que je m'emploie à trouver une place je l'entends crier : "50 cent ?!", je me retourne ... Il m'a rendu ma pièce de Half Dollar de 1964 issue de ma collection "Les sous de la terre".

24 septembre 2009

Sur la route de Copenhague

Logo_Le_Ren_gatCopenhague 2009

15e réunion des 191 pays ayant ratifié la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique, du 7 au 18 décembre 2009. Nous y serons bientôt.

----------------------------------

Tout début à une fin, ce cycle immuable, jusque là jamais contesté...

Mais une fin peut être prématurée. Regardez l’homme qui né, grandit et meurt. Combien d’humains meurent avant l’âge, l’âge de la mort, celle de la fin normale du cycle. Souvent, un certain nombre de facteurs concordants agissent et mettent prématurement fin à une vie qui pouvait pourtant continuer encore longtemps, juqu’à la fin de son cycle. Je rêve de ce monde où l’homme serait capable de maîtriser tous ces facteurs. Ce jour ou nous metttrons fin au « au mauvais endroit au mauvais moment ». Des enfants nés avec des maladies génétiques à l’escargot qui termine son cycle prématurement sous les rangers d’un randonneur maladroit. Ce jour où l’humanité mettra fin à ses maladresses, où la vie redeviendra comme cette vielle montre suisse, simple mais ponctuelle. Oui la vie l'a sûrement déjà été.

Un cycle a cela de génial qu’il prend toujours les mêmes chemins à des intervalles réguliers. Et il reste génial, tout ordonné, naturellement régulier. « Fait pour », comme la rotule à la face antérieure du genou, comme l’équilibre entre les naissances et les décès, comme l’écosystéme. Juqu’au jour où des facteurs concordants viendront s’immiscer dans l’ordre naturelle du cycle. De la météorite qui s’abat sur la terre en dévastant tout sur son passage à la main innocente d’une gentile jeune fille cueillant une pauvre rose rouge.

Chaque cause à un effet, les fumeurs ne se rendent pas compte de l’accumulation de millièmes de seconde de vie perdue à chaque cigarette fumée, en fait, l’humanité ne se rend pas compte de l’ampleur des actes qu’elle pose. Des actes dont les conséquences à long terme peuvent conduire à la mort prématurée, avant la fin du cycle. On sait que l’abus de tabac tue, mais chaque mort dû au tabagisme est une mort nouvelle. Une mort unique dû à des facteurs concordants avec les mefaits des constituants de la cigarette. On peut prévoir l’impact de la main de l’homme sur notre vie, sur les vies sur terre, mais on ne se rend même pas compte de l’ampleur que cela pourrait avoir.

Un cycle est perturbé, il l’est malheureusement à jamais. Cela était peut être fatalement prévu.Dieu existe alors et Adam et Eve ne sont pas du passé mais du présent. Le fruit défendu, cette pomme de trop enlevée à l'arbre, nous sommes entrain de tout faire pour la cueillir. Nous mettrons fin à notre monde nous même ! Le paradis est sur terre et l'enfer aussi, nous nous y conduisons lentement mais sûrement.

Il se prépare je ne sais encore quelle nouvelle réunion des « grands » de ce monde pour parler de réduction de gaz à effet de serre et de dérèglement climatique. Le président Obama en partance pour cette énième rencontre discourt ceci : « And yet, we can reverse it. John F. Kennedy once observed that "Our problems are man-made, therefore they may be solved by man." Nous pouvons toujours essayer. De toutes les façons nous ne pouvons pas ne pas avoir d’impact sur la terre. Mais si seulement nous faisions en sorte de n’avoir que des impacts naturels (écologiques) tout irait pour le mieux. Parce que nous faisons partie intégrante de cet écosystéme nous sommes donc prévus. Notre intelligence, ce plus que nous avons sur l’ours polaire, c’est Lui qui nous rend si souvent moins naturel et pourtant c’est Lui qui devrait nous rendre tout le temps bien naturel. L’homme, parce qu’il est le plus évolué des êtres vivants se voit confier un devoir, celui non pas de « reverse » ces erreurs comme le veut Obama mais celui de ne pas en faire. Ou du moins malgré son intelligence de ne plus avoir d’instinct. En arriver à sentir la tempête et à rester découvert.
L’humanisme n’est interessant, à mon umble avis, que s’il prend l’homme pour ce responsable des êtres vivants et non cet être supérieur qui fait ce qu’il veut du reste de la vie.

Et pourtant nous n’acceptons pas que des vautours nous bouffent avant notre mort. Seulement, quand nos cœurs ne battent plus, nous nous laissons aller, laissons les vers de terre faire leur noble boulot. Pourquoi voulons-nous alors arracher un rôle dans l’écosystéme que nous n’avons pas. Ne nous trompons pas et affrontons notre vrai rôle. Sans élevage intensif il n’y aurait jamais assez de chair à bouffer pour les humains, l’intelligence humaine servirait donc à créer pour survivre. Attention, l’intelligence est plus noble que ça. La bombe ou l’énergie atomique ne sont pas de vraies prouesses. Ce dont l’homme pourrait être fièr c’est de savoir se nourrir, savoir vivre, sans masacrer, détruire, mettre en danger, tuer, ravager, défigurer, dénaturer ...
Notre intelligence mérite mieux que des réponses trop rapides données à nos plus grandes questions dans un monde tristement capitaliste. Besoins d’énergie fiable à moindre coup ? Le tout nucléaire. Manger ? Engraisser des animaux puis les menner à l’abatoire.

Oui nous n’arrêtons pas d’évoluer. Nos erreurs ? "Yes we can « reverse it.»" Mais employons nous plutôt à ne plus en faire, des erreurs. Il ne s'agit pas de réintroduire le loup après l'avoir exterminé de son millieu naturel, il s'agit de savoir vivre avec lui, oui nous le pouvons, nous sommes allés sur la lune non ?

C’est à peine si nous n’avons pas honte de nos encêtres anthropophages, je ne voudrais pas que notre descendance ait honte de nous, si seulement nous lui laissons, à cette descendance, un monde vivable et donc la possibilité de continuer à évoluer pour la survie des être vivants.

Publicité
un renégat
Publicité
Publicité